Au terme d’une rencontre avec des députés de Jobbik la semaine dernière, le premier ministre Viktor Orbán s’est engagé à prendre des mesures sévères contre la Magyar Gárda qui continue de défier la justice hongroise.
"Tout comme les voleurs de poules ne resteront pas impunis, nous ne pouvons pas tolérer des groupes paramilitaires qui veulent faire justice en dehors de la loi, ou que des députés ignorent les tribunaux hongrois et leurs décisions. Quant à moi, je ne donnerai pas mon consentement pour que nous quittions la civilisation", a déclaré Viktor Orbán aux journalistes présents au sortir de la réunion, ajoutant qu’il "n’aurai pas de repos tant qu’une loi excluant catégoriquement la possibilité de "petites combines" auxquelles nous assistons maintenant ne sera pas votée."
De son côté, le leader de l’extrême-droite Gábor Vona s’est dit prêt à entrer en conflit dans les années à venir avec les autre partis parlementaires sur cette question de la Garda. Il avait d’ailleurs promis à plusieurs reprises au cours de sa campagne électorale . . .
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