Viktor Orbán semble avoir réussi son pari. Huit ans après, il redevient, sans aucun doute, Premier ministre dès le premier tour des élections législatives.
Il est également en passe d'avoir un Parlement acquis à sa cause aux deux-tiers, synonyme des pleins pouvoirs. Son parti, le Fidesz, remporterait 206 sièges sur 386 (52.8% des voix). Les socialistes du MSzP, avec 19.3%, se sont vus infliger une défaite humiliante, en n'occupant plus que 28 sièges, tandis que l'extrême droite de Jobbik, fameuse pour sa Magyar Gárda, les talonne à moins de trois points (16.7%). Le parti radical nationaliste partageait, dimanche, la vedette de la presse internationale avec la victoire écrasante d'Orbán.
Après vingt ans de représentation parlementaire au centre, tantôt plus à droite, tantôt plus à gauche, l'entrée à l'Assemblée de 26 députés Jobbik, parti anti-capitaliste, anti-tziganes, anti-juifs, anti-gays... est très commentée (Kuruc Infó, le portail d'informations de Jobbik, est la preuve la plus criante de toutes ses phobies). Elle ferait presque oublier la performance du jeune parti pro . . .
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