Vendredi dernier lors d'un de ses habituels discours sur "l'état de la Nation", Viktor Orbán, leader conservateur du Fidesz, a donné l'impression que son retour au pouvoir n'était plus qu'une simple formalité.
Grâce à la situation dans laquelle se trouve son principal adversaire, le MSzP, c'est en en faisant le minimum qu'il gagne un maximum. Face aux attaques timides d'Attila Mesterházy, il lui restait le choix, à sa droite, de domestiquer ou de mépriser Jobbik. Il a finalement choisi de répondre sereinement aux critiques à la télévision lundi. Désormais, avec les sondages actuels à l'appui, il prétend jouer seul pour une victoire écrasante au Parlement, qui lui donnera peut-être les pleins pouvoirs.
Comme le montre la photo redimensionnée de la version en ligne de Népszabadság, le journal démocrate libéral n'a pas manqué de faire apparaître le tribun tant attendu au gouvernement en petit tyran capricieux. Cela rappellerait presque quelqu'un... quoique. Ce que les autres candidats reprochent à Orbán, c'est justement qu'il n'a pas besoin . . .
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