A bientôt 68 ans, le Président László Sólyom est long à la détente. Très fidèle à la réserve que lui impose sa fonction symbolique, il a attendu jusqu'à cette semaine pour déclarer publiquement que la Hongrie se porterait mieux si la majorité parlementaire avait opté pour des élections législatives anticipées, dès la démission du Premier ministre Ferenc Gyurcsány... en avril dernier.
C'est l'hebdomadaire Heti Válasz, qui rapporte aujourd'hui les propos du Président : "Avoir remplacé le Premier ministre à l'époque n'a fait qu'agrandir le fossé entre la gestion de la crise à court terme, et la relance à long terme (...) Le gouvernement minoritaire de Gordon Bajnai n'a ni le temps, ni l'argent pour stimuler l'économie et mener à bien des réformes de relance." Pour Sólyom, bien que le gouvernement intérimaire ait réussi à répondre aux attentes immédiates du FMI, notamment en procédant à des coupes dans les dépenses publiques et dans le déficit budgétaire, la structure générale du système des services publics a gardé son ancien mode . . .
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