Anticiper le résultat d’une élection est toujours un exercice périlleux, même en s’appuyant sur des sondages.
A trois semaines du premier tour des élections législatives hongroises, il se dégage des certitudes, qui ne doivent pas faire oublier que tout n’est pas joué pour autant et que des surprises peuvent encore arriver.
Il ne se trouve plus personne de sérieux en Hongrie pour douter encore du vainqueur de cette élection et Nostradamus lui-même ne se risquerait plus à annoncer la défaite du grand parti de droite Fidesz les 11 et 25 avril. Sa victoire sera large, très large. Deux autres partis vont dépasser le seuil fatidique des 5% et entrer au Parlement : le parti socialiste MSzP au pouvoir depuis 2002 et le parti d’extrême-droite Jobbik.
Pour faire déjouer ces prédictions, reste une possibilité : celle d’un scandale mettant en cause un ténor de la politique hongroise. Une affaire de corruption, de mœurs, un passé plus trouble qu’il n’y paraît, etc. Mais même dans un ancien pays du bloc de l’Est où une partie récente de . . .
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