La Fidesz ne souhaite aucune forme de coalition pour atteindre la majorité des deux-tiers, une fois sa victoire acquise, a déclaré Péter Szijjártó, chef de cabinet de Viktor Orbán, devant un parterre de journalistes internationaux.
C’est une annonce qui ne surprendra personne, car le parti martèle depuis déjà une quinzaine de jours sur les bus et les espaces publicitaires de la ville : "Csak a Fidesz !" ("Seulement le Fidesz !"). Le Fidesz – qui, doit-on le rappeler, est le parti de droite promis à une large victoire aux élections législatives les 11 et 25 avril prochains - balaie ainsi toute idée de coalition avec le parti de la droite extrême Jobbik, une éventualité qui inquiétait au plus haut point la presse et les institutions européennes. "Nous ne formerons pas de coalition pour atteindre les deux-tiers [ndlr : la majorité au Parlement] avec qui que ce soit. Les autres partis voteront comme ils l’entendent et puis c’est tout", a clarifié Szijjártó.
"Nous ne voyons pas d’autre parti avec lequel nous pourrions coopérer de manière organisée. Nous n’aurons pas de . . .
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