Devant l’Académie des officiers de police de Budapest, le premier ministre Viktor Orbán a développé un discours sécuritaire, tout en dénonçant les groupes non-officiels qui voudraient se substituer à l’Etat dans cette tâche.
L’ordre public et la sécurité doivent relever de l’Etat et seulement de lui. Ils ne sauraient être apportés par des groupes non-officiels de "paramilitaires" ou de "parapoliciers", a réaffirmé le premier ministre Orbán. "Si certains d’entre vous se perdent sur ce chemin, vous serez considéré comme des déserteurs", a-t-il mis en garde.
Une véritable nébuleuse de groupuscules, plus ou moins crédibles, "d’autodéfense" d’extrême-droite s’est développée en Hongrie ces dernières années. Il ne fait pas de doutes que la menace d’Orbán est dirigée directement contre le plus célèbre d’entre eux, la Magyar Gárda (qui depuis les élections a semblé quelque peu délaisser ses fans de la capitale au profit des sinistrés des inondations du Nord et du Nord-est du pays).
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