La vengeance est un plat qui se mange froid. Fidèles à ce proverbe, les lieutenants de Viktor Orbán montent de plus en plus souvent au créneau pour régler leurs comptes avec l’ancien premier ministre socialiste hongrois, Ferenc Gyurcsány. Ce dernier l’a affirmé lundi, il va se défendre contre ces accusations "empoisonnées", en abandonnant son immunité parlementaire s’il le faut.
Le Fidesz accuse Gyurcsány d’avoir délibérément menti sur l’état réel des finances de l’Etat afin de réassurer sa réélection en 2006. Il faut croire que la droite n’a toujours pas digéré cette élection perdue et qu’elle a bien l’intention de se venger froidement, quatre ans plus tard. László Kövér, chef de campagne du Fidesz a récemment déclaré au quotidien Magyar Hírlap que "Ferenc Gyurcsány devrait être poursuivi en justice depuis longtemps".
C’est via son blog que l’homme le plus détesté de la politique hongroise a fait face à ces accusateurs du Fidesz : "Je ne me cacherai pas derrière mon immunité parlementaire", a . . .
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