Le MSzP s'efforce tant bien que mal de jouer un vrai rôle de parti d'opposition. Suite à la réponse de la secrétaire d'Etat à l'éducation aux revendications salariales des enseignants la semaine dernière, les socialistes s'approprient la cause éducative pour exister.
Lors d'une conférence de presse dimanche, le porte-parole du parti socialiste, Zsolt Török, n'a rien demandé de moins que la démission de la secrétaire d'Etat à l'éducation, Rozsa Hoffmann (photo). Jeudi dernier, à la radio hongroise, cette dernière avait en effet traité de "fous" ou de "clowns" les syndicats d'enseignants qui cherchaient à obtenir une augmentation de salaire tandis que - selon l'expression à la mode - "les caisses de l'Etat sont vides". Zsolt Török a estimé que les 164 000 enseignants hongrois ne pouvaient pas se laisser insulter, d'autant plus que les augmentations de salaire des personnels de l'éducation, de la santé et de la police étaient une promesse électorale de la Fidesz. Selon le MSzP, il ne s'agit que d'une . . .
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