En Hongrie, les quatre députés de la Coalition démocratique (DK), dont l'ancien Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány, ont décidé lundi de ne plus siéger dans l'hémicycle en riposte à la suspension du journal d'opposition Népszabadság.
Budapest - Il s'agit de la première riposte parlementaire d'un parti d'opposition suite à la suspension brutale du plus grand quotidien hongrois, Népszabadság, par son propriétaire la société Mediaworks. Les quatre députés de la Coalition démocratique (DK), élus en 2014 à la faveur d'une alliance progressiste avec le MSzP, PM, Együtt 2014, MLP et MoMa, ont décidé ce lundi de ne plus siéger jusqu'à nouvel ordre à l'Assemblée hongroise et de ne plus participer au travail parlementaire. Le boycott ne s'appliquera pas aux votes requérant les deux tiers de la représentation nationale, de façon à bloquer notamment des modifications de la Loi fondamentale, comme l'envisage notamment Viktor Orbán au sujet des quotas européens de réfugiés.
Le boycott de l'Assemblée peut être sanctionné par des mesures . . .
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