Le député Fidesz László Kövér et le leader du parti chrétien démocrate en coalition avec le Fidesz, Zsolt Semjén, ont déposé conjointement un projet de loi visant à faire du 4 juin, date d’anniversaire du traité de Trianon, le "Jour de l’unité nationale", et à impliquer davantage l’Etat hongrois en faveur de l’autonomie des minorités hongroises.
Que fait un pays balloté dans la mondialisation, frappé par la crise économique et dont la démographie décline vertigineusement ? Il trouve refuge dans le passé, l’ethnie, la nation. Les nouveaux détenteurs du pouvoir en Hongrie n’ont pas perdu de temps : après le projet de loi déposé lundi pour faciliter l’octroi de la citoyenneté hongroise aux Magyars des pays voisins, ils s’attaquent maintenant à un symbole très fort en Hongrie : le traité de Trianon. Il faut évidemment y voir un geste, somme toute très prévisible, en faveur de la frange droite du Fidesz et de Jobbik, qui est d’ailleurs à la base de cette nouvelle proposition de loi.
L’autodétermination !
Réaffirmer l’existence d’une nation culturelle hongroise transnationale au sein . . .
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