Qu’il paraît loin le temps où les fêtes nationales finissaient en émeutes à Budapest ! La Hongrie semble enfin en paix avec elle-même. Après le temps de l’instabilité politique, voici le temps de la sérénité (ou de l’apathie…).
Au grand désespoir des Hongrois, le 23 octobre tombait cette année un samedi. Quelques trois mille personnes se sont tout de même regroupées sur Kossuth tér pour faire honneur à leur nouveau leader, Viktor Orban, qu’ils ont royalement élu en avril dernier. Celui-ci ne s'est pas privé de qualifier à nouveau sa victoire de "révolution". Selon lui, son élection s'inscrit dans la continuité directe du soulèvement hongrois de 1956 puis de la chute du communisme. Le peuple hongrois réclamait un homme fort pour mettre fin au désordre, le voilà servi !
Depuis les fameuses émeutes de 2006 qui avaient suivi la fuite dans les médias d’un discours du premier ministre socialiste d’alors, Ferenc Gyurcsany, chaque fête nationale nous rappelait à quel point la nation hongroise était divisée. Rien de tel cette année pour les commémorations du . . .
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