Un répit pour les enfants de Tchernobyl

Plus de trente ans après, les populations vivant dans les régions contaminées de Biélorussie subissent encore les conséquences sanitaires de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Depuis le début des années 1990, de nombreuses associations d’Europe de l’ouest ont œuvré pour accueillir, le temps d’un été, des enfants qui grandissent dans ces régions. L’une d’elles, Les enfants de Tchernobyl, basée en Belgique, nous a ouvert ses portes. Reportage.
Dans le hall des arrivées de l’aéroport de Charleroi, une vingtaine d’enfants se presse à la sortie de l’avion en provenance de Minsk. Pour la plupart originaires des régions contaminées lors de la catastrophe de Tchernobyl, ils viennent passer un mois en Belgique, loin de la radioactivité dans laquelle ils grandissent. Pour étonnante que puisse sembler cette scène, elle se reproduit chaque année depuis trente ans, grâce aux efforts de l’ASBL((Équivalent belge d’une Association loi 1901)) Les enfants de Tchernobyl. Fondée en 1991, à l’initiative de militants et sympathisants du parti écologiste de Belgique, elle a rendu possible . . .

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Gwendal Piégais

Docteur en histoire

Université de Bretagne occidentale, spécialisé en histoire militaire, Première Guerre mondiale, Europe Centrale, Russie impériale et soviétique