Dans une interview accordée samedi au quotidien serbe Danas, le ministre hongrois des Affaires Etrangères János Martonyi a jugé "complètement absurdes" les revendications révisionnistes du Traité de Trianon, signé après la Première Guerre Mondiale, en 1920.
La Hongrie veut préserver l'identité culturelle et linguistique des communautés hongroises en dehors de la Hongrie. Un concept des droits de l'homme et du citoyen, qui n'a "absolument rien à voir avec des questions territoriales ou de frontières" a expliqué Martonyi.
Aucun parti hongrois ne mène (du moins officiellement, en ce qui concerne le Jobbik) de politique irrédentiste. La volonté du Fidesz est de réunir la "nation culturelle" hongroise, sans remise en cause des frontières ; une position ambiguë souvent sur-interprétée dans les pays voisins où sont établis d'importantes communautés hongroises.
"L'histoire de l'Europe a vu un certains nombres de traités modifiant les frontières de ses pays, ayant un impact tragique pour certains des pays concernés. Nous ne devons pas inclure ces traités dans notre problématique politique actuelle", a déclar . . .
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