Tchéquie : bras de fer syndical chez l’automobilier Škoda

Les employés tchèques de Škoda menacent la direction d'une grève illimitée s'ils n'obtiennent pas de hausse conséquente de leurs salaires. Alors que la Tchéquie fait face à une pénurie de main d'œuvre, les syndicats du pays sont plus que jamais en position de force dans les négociations.
Le dialogue est en train de s'envenimer entre la direction et les employés de Škoda en République tchèque. En pleine négociations sur les salaires, les propositions de l'employeur de les augmenter à 14% sur 27 mois (6% par an) ont été accueillies comme une provocation de la part des syndicats. Le plus puissant d'entre eux, Kovo, menace le constructeur automobile d'une "grève illimitée" dans les trois usines du pays : Mladá Boleslav, Kvasiny et Vrchlabí.

"Il semble que l’entreprise, ou plutôt sa direction, vit sur une autre planète ces dernières semaines, et ne semble pas avoir entendu la demande de Kovo. Nous répétons donc pour eux : les syndicats Kovo exigent une hausse des salaires à deux chiffres pour les employés", a rappelé l'hebdomadaire de l . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).