Des graffitis insultants sur les murs du centre culturel polonais au lendemain du référendum, à la mort de Arkadiusz Jóźwik le 27 août dernier à Harlow, la communauté polonaise semble subir la violence d’un racisme décomplexé qui a trop aisément trouvé sa place dans le Royaume-Uni post-Brexit.
Londres, correspondance - Des cartes laminées et glissées sous les portes des habitants polonais, portant les messages « Finie la vermine polonaise » ou « Rentrez chez vous ». En anglais et en polonais. La communauté polonaise, au cœur de la campagne pro-Brexit comme un symbole de cette immigration sur laquelle il faut prendre le contrôle, s’inquiète de son avenir en Grande-Bretagne.
Entre la semaine précédant et celle suivant le référendum, la police a enregistré une hausse de 42% des crimes haineux (ou crime à caractère discriminatoire). Mark Hamilton, chef du NPCC (National Police Chiefs’ Council) établit clairement le lien entre le résultat du référendum et la hausse des incidents, principalement de nature raciste et visant les minorités, dont celles de l’Europe centrale. Hamilton considère également que le vote a lib . . .
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