Référendum : «le résultat compte moins que la campagne qui le précède»

L'institution du référendum trouve chez les démocrates, des partisans et des adversaires aussi sincères les uns que les autres. Pour la sociologue Mária Vásárhelyi, ce qui compte, c'est la façon dont ces consultations sont instrumentalisées par les pouvoirs en place. Concernant le référendum du 2 octobre prochain en Hongrie, elle estime que l'organisation du scrutin a surtout permis aux conservateurs de Viktor Orbán de monopoliser l'agenda politique comme jamais.

La version originale de cet article a été publiée le 9 septembre 2016 dans la revue littéraire Élet és Irodalom («Vie et Littérature»). La traduction en français a été réalisée par Paul Maddens.

Dans les démocraties, le référendum est peut-être l’institution la plus vulnérable, celle qui donne la part belle à la plupart des abus. Ce n’est pas un hasard si cette institution compte au moins autant d’opposants que de partisans dans les cercles de spécialistes, y compris chez les démocrates les plus engagés.

Même dans les démocraties vivantes, le référendum peut être . . .

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Mária Vásárhelyi

Sociologue

Membre de l'Académie hongroise des sciences