Dans le bras de fer qui l’oppose au gouvernement sur l’implantation d’un radar de l’Otan, la municipalité de Pécs, cinquième ville de Hongrie, a mené, la semaine dernière, une série d’actions fort remarquées. Après l'affaire Suez, Pécs veut être le "village qui résiste encore et toujours à l'envahisseur".
Décidément, Pécs a beaucoup fait parler d’elle en 2009. Peut-être pour se préparer à l’année 2010 qui va la consacrer capitale européenne de la culture... Effectivement, après l’imbroglio entre la ville et le groupe français Suez portant sur le contrat d’assainissement de l'eau qui les liait, la municipalité, emmenée par Zsolt Páva, son maire Fidesz, a encore fait des siennes. Cette fois-ci, le projet de l’OTAN sur la colline Tubes qui domine la ville est peut-être plus délicat à mettre à mal, mais Pécs tente tout de même de le faire capoter. Aux affaires étrangères on est bien embarrassé : la Hongrie apporte un appui principalement logistique aux américains, auxquels elle n'a quasiment jamais rien refusé depuis . . .
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