Les candidats ont le droit de garder le silence

A partir d'aujourd'hui, les candidats doivent cesser toute activité électorale, mais ils  ne sont pas en état d'arrestation pour autant... et pourtant !
L'attitude de certains, comme celle du candidat MSzP dans le 7e arrondissement de Budapest (Dr Zoltán Szabó), pris en flag' de placardage sauvage dans les rues fin mars, n'est définitivement plus de mise.

La campagne pour le premier tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 11 avril, s’est achevée hier jeudi avec l’ultime appel des partis à leur électorat. Depuis minuit, les candidats n’ont plus le droit de faire qu’une seule chose : se taire. Ce silence imposée par la Constitution sera en vigueur jusqu’à dimanche soir, 19h, heure de clôture des bureaux de votes. La campagne pour le second tour pourra alors reprendre jusqu’au vendredi précédent le second tour de l’élection, programmé le 25 avril.
Les derniers meetings des principaux partis.
Viktor Orbán, le présumé vainqueur par KO s’est enflammé au cours de son meeting de clôture en promettant des changements pour tout le monde. "Lundi, nous nous réveillerons dans une autre Hongrie, avec . . .

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).