Comme la couleuvre doit être difficile à avaler pour Viktor Orbán… Peu après son élection l’an passé, il avait assuré le spectacle en envoyant paître le FMI, avec, rappelons-le, un panache qui en avait fait jubiler plus d’un. Cela paraît bien loin. Depuis, ni la croissance ni les créations d’emplois ne sont au rendez-vous ; les mesures économiques « hétérodoxes » mises en place par le gouvernement ont sérieusement agacé à l’étranger ; les agences de notation se font de plus en plus menaçantes - BBB- de Standard & Poor's et Fitch et Baa3 de Moody's - ; le Forint est en chute libre. Si bien qu’Orbán est contraint de s’en remettre à un nouveau prêt du FMI. Un véritable camouflet politique pour lui qui avait promis de rendre au pays son indépendance économique bradée, selon lui, par le socialiste Ferenc Gyurcsany puis Gordon Bajnai . . .
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