Commandé par le quotidien de centre-gauche libéral Népszabadság et publié lundi dernier, le sondage Progressive Intézet effectué parmi 3500 participants révèle une manière toute singulière et très magyare d'appréhender l'extrême droite locale.
Dans cette étude, 7 personnes sur 10 pensent que l'extrémisme politique est dangereux. Un quart des interrogés, tout de même, pensent l'inverse. Plus déconcertant encore, la moitié des personnes qui trouvent l'extrémisme dangereux estime qu'aucun parti actuellement actif en Hongrie ne peut être jugé extrémiste... Cela explique indirectement le fait que le parti radical nationaliste Jobbik (dont les campagnes sont principalement pro-populaires, anti-roms, anti-gros sous et eurosceptiques) occupe depuis juin dernier 3 sièges parmi les 22 réservés à la Hongrie au Parlement Européen. Outre sa position "tape-à-l'oeil" sur l'échiquier politique européen, le Jobbik sait aussi manier l'art du buzz pour exister. Ainsi, Csanád Szegedi, eurodéputé Jobbik, a déjà porté l'uniforme noir et blanc de la Magyar Gárda dans l'hémicycle à Bruxelles, en signe . . .
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