Le projet de nouvelle Constitution présenté jeudi dernier pourrait accoucher d’une législation beaucoup plus restrictive en matière d’interruption volontaire de grossesse, et même rendre l’IVG illégale en Hongrie.
« Depuis sa conception, la vie mérite d’être protégée comme un droit humain fondamental. La vie et la dignité humaine sont inviolables », stipule le texte proposé par la coalition conservatrice au pouvoir. Si le texte est adopté en l’état, la législation hongroise actuelle, l’une des plus libérales en Europe, deviendrait anticonstitutionnelle et l’Etat hongrois serait obligé de déclarer l’IVG illégal.
En 2000, sous la pression des défenseurs du « droit à la vie », le gouvernement « Orban Ier » avait modifié la législation hongroise pour restreindre légèrement l’accès à l’IVG, en soumettant la décision d’avorter à l’approbation d’un comité. Ce comité ne pouvant s’opposer à la volonté de la femme si la grossesse est inférieure à 12 semaines et s’il place la . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.