Budapest, 21h. L'hymne hongrois retentit sur Vörösmarty tér, où se sont rassemblés plusieurs milliers de sympathisants du Fidesz, le parti grand vainqueur des élections parlementaires hongroises.
Viktor Orbán, son leader, a fait son entrée triomphale quinze minutes plus tôt, pour annoncer un résultat historique : la majorité des deux-tiers au parlement. Au terme du second tour, son parti vient de décrocher 263 des 386 sièges que compte le parlement. Il lui en fallait 258 pour s'assurer de cette majorité.
Depuis 19h, la foule s'est rassemblée pour suivre sur des écrans géants l'évolution du dépouillement retransmis en direct par Hir TV. Les résultats sont accueillis circonscription après circonscription. Chaque siège décroché par la droite déchaîne les applaudissements. Une bronca accompagne la démission de Ildikó Lendvai, tête du parti socialiste, tout comme le discours de son candidat, Attila Mesterházy. L'intervention télévisée de Gábor Vona, le leader de Jobbik n'a, elle, suscitée que peu de réactions.
Vient l'arrivée de Orbán, le nouvel "homme fort" du pays . . .
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