Sur le premier semestre de cette année, la population de la Hongrie a décliné de 11 000 individus, a rapporté mardi l’Office central de statistiques (KSH). Sans un solde migratoire positif, la baisse aurait été deux fois plus importante.
Avec 77 000 décès, la mortalité a augmenté de 0,6% par rapport à la même période de l’année précédente, alors que la natalité a décliné de 2,6%, avec 56 000 naissances. Dans ce pays, on meurt donc beaucoup plus qu’on ne naît (+21 000). Ces chiffres témoignent d’une structure de population en voie de vieillissement accéléré.
La population a été évaluée en juillet à 10 020 000 personnes. Un redressement de la natalité tel que la Hongrie n’en a jamais connu -hautement improbable en temps de crise- ne suffirait même pas à inverser un déclin démographique amorcé au début des années 80. Sans apport migratoire, la population hongroise est condamnée à vieillir encore plus et à passer, dans les toutes prochaines années, sous le seuil hautement symbolique des 10 000 000 d’âmes . . .
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