Mardi 20 avril 2010, MTI annonçait que la police et la justice hongroises ont commencé à engager des poursuites contre le chef de la Magyar Gárda, milice d’extrême-droite proche de Jobbik, ainsi que deux de ses associés.
Ils sont accusés d’entretenir l’organisation, pourtant interdite et dissoute par décision judiciaire depuis le 2 juillet 2009. Après cette annonce, les têtes de la Garda seront peut-être mises en garde à vue une nouvelle fois, mais de là à être condamnées, c'est une autre histoire. Quant à l'interdiction elle-même, si elle n'est pas effectivement appliquée partout en Hongrie, c'est à se demander si elle ne sert pas plutôt les intérêts du marketing politique de Jobbik.
Depuis cette "interdiction", plusieurs rassemblements massifs de ces "gardes" en uniformes ont eu lieu en plein centre de Budapest. Pourquoi le centre de la capitale, alors que Jobbik et ses "gardistes" sont bien plus appr . . .
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