L'élection d'Éva Tétényi (photo), indépendante sans étiquette politique, à la mairie d'Esztergom (63,3% des suffrages exprimés) fut la surprise des dernières municipales, le 3 octobre dernier. Sa prise de fonction n'a cependant pas été simple, puisque le maire Fidesz sortant, Tamás Meggyes (qui n'a obtenu que 34% des voix), refuse d'accepter sa défaite. Forcé de respecter la loi, il a dû laisser son fauteuil mercredi.
Ce feuilleton politique de province a tout de même duré une dizaine de jours, au cours desquels la nouvelle mairesse d'Esztergom ne pouvait pas rentrer dans son bureau. Les raisons invoquées par Meggyes ? Aucune. Il prétendait simplement « ne pas pouvoir » lui céder son siège avant le 22 octobre. Même si le Fidesz fait à peu près ce qu'elle veut en Hongrie et dans presque toutes les municipalités du pays, ce n'est plus le cas à Esztergom depuis mercredi, date à laquelle la cession officielle des droits a eu lieu (la loi prévoit que la cession doit se faire dans les huit jours ouvrables qui suivent l'élection . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.