De l'Atlantique à l'Oural, "il faut rediscuter de toutes les frontières". Évoquant celles de l'Ukraine, de la Pologne et de la Hongrie, les propos du candidat "France insoumise" Jean-Luc Mélenchon ont été interprétés en Hongrie comme un positionnement en faveur d'une renégociation du traité de Trianon.
Jean-Luc Mélenchon, ancien ministre socialiste et représentant de la gauche alternative à l'élection présidentielle française, s'est prononcé lundi soir en faveur d'une grande conférence de sécurité de l'Atlantique à l'Oural, afin de discuter avec les anciens pays du bloc de l'Est du tracé de leurs frontières. "Toutes les tensions [géopolitiques, ndlr] viennent du fait que, quand l'empire soviétique s'est écroulé, personne n'a négocié les frontières avec qui que ce soit. C'est le moment de négocier les frontières. Pas la guerre, la négociation", a-t-il notamment déclaré, alors que le candidats était invité à s'exprimer sur l'opportunité d'une "Europe de la défense" et d'une armée commune aux 28 pays membres.
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