Le code électoral hongrois introduit par la droite en 2012 serait-il taillé sur mesure pour le Fidesz de Viktor Orbán ? Une cartographie fine des résultats des élections législatives de 2014 montre au contraire que les partis progressistes ont une réelle marge de manœuvre pour mettre en difficulté l'actuelle majorité, au printemps prochain.
L'hégémonie électorale du Fidesz n'est pas à démontrer. Avec presque deux-tiers de députés, la coalition gouvernementale - qui rassemble aussi le petit parti chrétien-démocrate KDNP - jouit actuellement d'une très large majorité au Parlement hongrois. Malgré une érosion de 52,7% à 44,9% des suffrages exprimés entre les élections législatives de 2010 et de 2014, le premier ministre Viktor Orbán a pu conservé lors du dernier scrutin un rapport de forces quasi inchangé au Parlement.
Des règles électorales qui confortent l'hégémonie du Fidesz
La principale explication réside dans la réforme du code électorale introduite en janvier 2012, que l'opposition qualifie encore de "taillée sur mesure" pour le Fidesz. Si 93 députés sont élus à la proportionnelles sur la base . . .
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