C'est un phénomène ancien qui s'est amplifié ces dernières années : plusieurs centaines de frontaliers hongrois se rendent chaque jour en Roumanie pour y exercer un emploi. Le développement économique de la région d'Arad attire de plus en plus la main d'œuvre magyare, avec en prime de meilleurs salaires et des conditions de travail plus favorables. Reportage.
"Nous nous levions à 3h30, nous arivions à 6h30 à l'usine et à 7h nous prenions notre poste", raconte Glória, que nous rencontrons chargée de provisions sur la route de son domicile, en compagnie d'une de ses amies, pas loin de la place principale de Sarkad. Nous avons discuté ensemble de ces deux semaines durant lesquelles elle a travaillé pour une usine de câblage à Arad. Elle s'y est plutôt plue en dépit des horaires matinaux payés 680 forint de l'heure, mais a préféré quitter l'entreprise car il fallait se lever très tôt. Pourtant, dans le coin "on ne trouve que des stages ou du travail d'intérêt général sous-payé" comme elle le dit elle-même . . .
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