L'alliance surprise entre socialistes et écologistes début décembre ne devrait pas suffire à changer les rapports de force face à l'hégémonie électorale de la droite.
Il y a un an presque jour pour jour, la direction du Parti socialiste hongrois (MSzP) semblait enfin avoir surmonté ses vieux démons, en sortant de sa manche László Botka pour affronter Viktor Orbán aux élections législatives de 2018. Le fait de se choisir pour tête de liste une personnalité de premier plan – maire de la troisième ville du pays - et ce plus d’une année avant l’échéance électorale, devaient assurer à la principale formation de gauche un élan suffisant pour prendre l’ascendant sur l’opposition et fédérer un large front contre le Fidesz au pouvoir. Cette candidature reposait sur une campagne stratégique, marquée par un droit d’inventaire sur la dérive libérale des années Gyurcsány-Bajnai et un retour des thématiques "sociales" dans le débat politique. Mais visé par une conjuration interne dont le MSzP a le secret et miné par des sondages défavorables, c’est avec fracas que L . . .
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