Après avoir mis en coupe réglée les médias publics malgré les indignations internationales de la profession, le gouvernement hongrois s’attaque maintenant à la liberté de parole des médias privés. Cette semaine, plusieurs journaux et magazines publient « page blanche » en Une, en signe de protestation.
Ce texte prévoit de conférer des pouvoirs étendus à l’Etat sur les médias privés. L'Etat, via un organe de surveillance des médias, aurait le pouvoir de surveiller les publications et les sites web privés et de leur imposer des amendes s’il juge une couverture ou le contenu d’un texte « déséquilibré ». Le Parlement a « débattu » du texte mercredi dernier et l’approuvera vraisemblablement le 13 décembre.
"L'angoisse de la page blanche"
Les hebdomadaires Elet es Irodalom et Magyar Narancs ont respectivement publié avec une première de couverture vierge jeudi et vendredi pour protester contre le projet de loi qui vise à ériger le Conseil des médias en autorité de contrôle gouvernemental sur les . . .
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