Comme souvent en présence de la Magyar Gárda, milice organisée du parti d'extrême-droite Jobbik, la manifestation qui s'opposait mardi à l'élection parlementaire de Gordon Bajnai Premier ministre et qui revendiquait des élections nationales anticipées, a sombré dans la violence et les gaz lacrymogènes.
La police avait, comme d'habitude, fermé tous les accès à Kossuth Lajos tér dès le matin, mais les plus décidés des manifestants se sont tout de même frayé un passage à travers les barrières de sécurité l'après-midi, pour finalement en découdre avec la brigade anti-émeutes aux portes du ministère de l'Agriculture. Celui-ci n'était pas visé par hasard, puisque la « Garde Magyare » y avait lâché des douzaines d'oies auparavant, pour rappeler la faillite du groupe volailler Hajdú-Bét en 2003, alors filiale du consortium Wallis dirigé à l'époque par le même Gordon Bajnai, aujourd'hui à la tête du gouvernement pour un an. Cette faillite avait entraîné celle de centaines d'éleveurs d'oies dans tout le pays.
Récit classique d'une manif hongroise qui dég . . .
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