En visite en Hongrie mercredi, Elie Wiesel, survivant de l’holocauste devenu écrivain, et prix Nobel de la paix, a fustigé par des mots très durs l’extrémisme en Hongrie. Lors d’une conférence au Parlement dans le cadre du "Jewish Hungarian Solidarity Symposium", il a aussi suggéré qu'une loi interdise le négationnisme.
Cela faisait plus de soixante ans qu’Elie Wiesel, déporté au camp d’Auschwitz depuis un village roumain sous contrôle hongrois et dont le père était lui-même hongrois, n’était pas retourné en Hongrie. C’est dans un pays en récession économique, frappé de plein fouet par la crise et où l’extrême-droite antisémite est de plus en plus puissante, que cet homme âgé de 81 ans a débarqué.
"Où que j’aille dans le monde et que la Hongrie est mentionnée, le mot qui suit est antisémitisme", a-t-il lancé lors de cette conférence. S’adressant à son auditoire et symboliquement à l’ensemble de la nation hongroise, il a plaidé : "Je vous presse de faire plus que de dénoncer les éléments antis . . .
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