Dix ans après la violente confrontation entre le cortège de la Budapest Pride et des militants d'extrême-droite, des milliers de participants ont défilé pour la première fois sans cordon policier dans les rues de la capitale hongroise pour l'égalité des orientations sexuelles.
Chaque année, la Pride permet de rompre un peu avec la réalité ambiante. Ça fait pas mal de temps que j'ai remarqué, à quel point ça faisait bizarre de retrouver après chaque marche dans la Hongrie de Viktor Orbán. Nous défilons par milliers, personne n'attaque personne, aucun de nous ne ressent le poids de cette pression, de cette mise à l'écart, de cette idée selon laquelle l'on n'est pas respecté dans son propre pays ; et il y a même quelque chose dans l'air qui fait que pour quelques heures au moins, l'on peut se sentir soi-même . . .
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