En ce 23 octobre, journée nationale de commémoration du soulèvement antisoviétique d'octobre 1956 et du rétablissement d'un régime politique démocratique en 1989, plusieurs maires hongrois lancent un appel en faveur des libertés locales et de l'État de droit sur fond de rivalités avec le gouvernement.
"Ni l'épidémie, ni la crise économique ne peuvent être combattues avec succès sans les collectivités locales, mais seulement en partenariat avec elles. En attestent non seulement l'arrivée de la deuxième vague de l’épidémie, mais aussi les échecs du gouvernement dans la gestion de la crise économique", affirme, avec plusieurs de ses homologues dans tout le pays, Gergely Karácsony, le maire de Budapest. Elu il y a tout juste un an à la tête de la capitale hongroise contre le candidat sortant du parti au pouvoir, István Tarlós, l'édile s'impose de plus en plus comme le principal opposant à Viktor Orbán.
C'est en effet à son initiative que quarante-cinq autres maires du pays ont ajouté leurs signatures à la sienne, au bas d . . .
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