Colère sourde au Belarus. Qualifiée de « psychose » par son président Alexandre Loukachenko, la crise du coronavirus est loin d’être prise au sérieux par les autorités biélorusses qui, en plus de faire le moins possible, manipuleraient le nombre réel de cas. De quoi en inquiéter plus d’un, alors que la parade du 9 mai est maintenue.
C’est une impression de déjà-vu qui habite Alexander Loban, depuis plus d’un mois. Ce médecin biélorusse de 56 ans était en internat, en avril 1986, année de l’explosion nucléaire de Tchernobyl. « Je m’en souviens très bien », dit-il, sourire en coin. Les autorités soviétiques de l’époque s’étaient entêtées à maintenir les festivités du 1er mai. Et ce, malgré la catastrophe . . .
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