Toujours à droite, mais plus modéré que Jobbik, le Fidesz (Fiatal Demokraták Szövetsége, soit Alliance des jeunes démocrates), fondée en 1988 comme une association de jeunesse anti-communiste alors que le régime agonisait, est donnée largement en tête des suffrages pour le 11 avril prochain.
Et si aujourd’hui son président Viktor Orbán fustige les extrémistes de droite pour en récolter les votes, il n’en a pas toujours été de même. Petit-fils de paysans, ce libéral qui fut le plus jeune Premier ministre d’Europe, de 1998 à 2002, s’est peu à peu "droitisé" au cours de la décennie 90. Il est maintenant acquis au conservatisme et au nationalisme.
Richesses nationales et investisseurs étrangers
Au cœur des préoccupations du parti : la privatisation. Le Fidesz entend "remettre la main" sur toutes les ressources stratégiques du pays, l’eau en premier lieu. De ce point de vue, l’affaire Suez à Pécs n’était pas anecdotique mais plutôt un aperçu de ce que pourrait être la politique du parti. Bien que le parti soit pro-européen – il adh . . .
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