Selon l’institut de sondage Závecz, le Fidesz a réussi à souder son électorat contre la figure de George Soros.
La campagne « Ne restons pas sans rien dire face au plan Soros », destinée à dépeindre l’hommes d’affaires hongro-américain en ennemi de la nation, est encore en cours et le gouvernement n’a pas encore dévoilé le nombre de questionnaires retournés.
Mais le sondeur Závecz estime déjà que, si elle a effectivement réussi à mobiliser les supporteurs du Fidesz dont le niveau d’activité est relativement bas, la campagne anti-Soros « n’a eu aucun impact sur quatre millions de personnes ». Cela tend à confirmer la stratégie du Fidesz entrevue depuis plusieurs mois par les analystes politiques : souder sa base électorale sur des sujets clivants pour la société hongroise afin de remporter les élections législatives au mois d’avril 2018.
D’autre part, l’institut d’études Tárki a mesuré l’évolution de la popularité des partis depuis le mois de juillet 2015, c’est à dire depuis le début de la crise des réfugiés. Selon ses résultats, le Fidesz au pouvoir a progressé de 20 points de pourcentage dans ce laps de temps, à 59% d’intention de vote parmi les électeurs décidés à prendre part au prochain scrutin. La popularité des autres partis n’a pas ou peu évoluée dans le même temps, analyse Tárki, qui souligne que le Fidesz a réussi à mobiliser des indécis.