Viktor Orbán est sans doute devenu le premier ministre hongrois le plus connu en Europe. Et pour cause : depuis sa réélection triomphale en 2014, il a fait de la scène continentale son terrain de jeu et le nouvel horizon de sa révolution conservatrice. Critiquant le libéralisme dans chacun de ses discours, l'un de ses plus proches alliés n'en restait pas moins David Cameron, le premier ministre défait par le résultat du référendum sur le Brexit. Le départ du Royaume-Uni du Conseil européen pourrait sérieusement compromettre l'agenda politique du maître de Budapest.
En deux ans à peine, Viktor Orbán est devenu le héraut des milieux nationalistes européens pour son opposition récurrente à la «technocratie bruxelloise» et pour sa position «dure» pendant la crise des réfugiés. Grâce à un alignement des astres inédit dans le ciel centre-européen, il était parvenu à donner un . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.