Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a mis en garde contre une nouvelle guerre froide qui plongerait de nouveau l’Europe centrale dans une impasse.
Plutôt que de nouvelles sanctions contre Moscou, la diplomatie hongroise soutient des pourparlers directs et appelle les parties en négociations à prendre en compte les pays d’Europe centrale lorsqu’ils « abordent l’avenir de ce conflit Est-Ouest qui s’exacerbe ».
Péter Szijjártó a rappellé que la guerre froide avait entraîné « plusieurs décennies perdues » pour l’Europe centrale. « Nous ne voulons pas être la proie d’un conflit Est-Ouest », a déclaré le ministre.
De plus en plus aligné sur la ligne diplomatique de Moscou, récemment sur les dossiers du Kazakhstan et de la Bosnie-Herzégovine, Viktor Orbán est accusé par ses opposants en Hongrie d’être un laquais de Vladimir Poutine et à l’international d’être un cheval de Troie du Kremlin dans l’UE.
Pour sa part, la Slovaquie ne voit aucune raison d’évacuer ses diplomates de Kiev, a déclaré le chef de la diplomatie slovaque, Ivan Korčok, lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE qui s’est tenu lundi à Bruxelles. « Nous voyons encore de la place pour une solution diplomatique et politique, mais nous devons rester à la table des négociations ».