Les opposants au nouveau gouvernement de Benyamin Netanyahou dénoncent l’alignement d’Israël sur les « démocraties illibérales ».
« Ici, ce n’est pas la Pologne. Ici, ce n’est pas la Hongrie », scandent, parmi d’autres slogans, les manifestants en Israël, selon un reportage de la radio France Culture.
Ils estiment que le nouveau gouvernement national-conservateur et d’extrême droite mené par Benyamin Netanyahou ambitionne de bâtir un État « illibéral » sur le modèle de la Hongrie de Viktor Orbán.
Orbán et Netanyahou, deux alliés aux carrières parfaitement symétriques
Dans le journal de gauche Haaretz, Amir Tibon écrit : « Autrefois un homme de droite libéral autoproclamé dévoué à la démocratie israélienne, le Premier ministre fait désormais partie d’une alliance internationale de dirigeants antidémocratiques qui comprend Orbán, Bolsonaro, Donald Trump et Vladimir Poutine ».
Selon le journaliste, Washington ne prend pas la mesure de la nouvelle donne politique israélienne. « Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra-t-il prochainement à Budapest ? Probablement pas. Mais en ce qui concerne Netanyahou, l’administration Biden vit dans un monde imaginaire. De Blinken à l’ambassadeur Thomas Nides, le message est « Tout ira bien ; nous pouvons travailler avec lui » ».