Hier, lundi 8 mars, avait lieu la centième "journée internationale de la femme". Les femmes du monde entier étaient censées être à l'honneur, sauf une, dans un tribunal de Budapest. Après trois ans, le procès qui opposait cette plaignante à des policiers dans une affaire de viol s'est soldé par l'acquittement des "gardiens de la paix".
Une cerise de plus sur le gâteau de la police en 2007
En mai 2007, Zsanett E. avait porté plainte contre 5 policiers âgés de 24 à 34 ans, pour l'avoir violée et l'avoir laissée se faire violer en plein centre ville de la capitale. A l'époque, ce scandale tombait très mal pour la police de Budapest, qui s'était illustrée quelques semaines plus tôt par le détournement d'une partie du butin d'un hold-up avorté à Széna tér, et avait commis de nombreuses violences sur des innocents, mêlés malgré eux aux émeutes des commémorations du 23 octobre, sept mois plus tôt.
Avec ce nouveau dérapage, qui n'éclata dans les journaux que des semaines après les faits, toute . . .
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