Des élèves français agressent leur professeur à Budapest

Trois élèves français âgés de 10 à 15 ans ont agressé leur professeur, lundi à Budapest, sur Döbrentei tér, dans le 1er arrondissement, a rapporté l’agence de presse hongroise MTI. Souffrant de légères blessures, l’homme, français lui aussi, a été transporté à l’hôpital Szent János, qu’il a quitté peu après.

La police a interrogé les trois jeunes agresseurs en présence d’un membre de l’ambassade de France, avant de les libérer.

Selon les informations de plusieurs médias hongrois, le mobile de l’agression serait la présence de photographies à caractère pédopornographique dans le téléphone du professeur. Selon le Magyar Hírlap, la porte-parole du bureau du procureur de Budapest, Gabriella Skoda, a indiqué que la police n’avait pas trouvé ces images dans le téléphone de la victime.

Les quatre protagonistes de l’affaire étant de nationalité française, ce sont les autorités françaises qui, dans le cadre d’un accord bilatéral avec leurs homologues hongroises, ont été chargé de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’incident et les motivations des trois élèves.

Article lié :

La mésaventure d’un groupe d’ados français en Hongrie

Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).

12 Comments
  1. J’ai également entendu parler d’un groupe de jeune de la région lilloise qui auraient été viré de leur camp de vacance a Zanka pour vandalisme. Ils ont été relogé dans une auberge de jeunesse a Budapest ou cette fois ils se seraient battus avec un groupe de jeunes hongrois nécessitant l’intervention de la police hongroise… L’organisme qui les a envoyé a finit par les loger dans un hôtel 4 étoiles!

    Je ne parle pas non plus de ces 6 ados d’Aubervilliers qui ont agressé un jeune croate a Dubrovnik et qui a été victime d’une hémorragie interne et souffre toujours de troubles de la mémoire.

    Comment se fait il que l’on envoie ce genre de personne en vacances a l’étranger au frais du contribuable, quand de toute évidence ils ne s’agit pas d’enfants de cœur qui le mériteraient de part leur comportement irréprochable?
    Je vis ici depuis 7 ans et j’ai parfois honte d’être français quand je vois cela aux infos ou quand je vois le comportement de certains français sur le Sziget. On a franchement un gros problème d’éducation dans ce pays!

  2. encore des propos racistes (Vizsla). Il n’y a que ça ici ou quoi ? Pour info dans l’article rien ne dit que ces jeunes étaient arabes.

  3. Effectivement l’origine ethnique n’est pas precisee et des petits blancs aurait tres bien pu faire le coup neanmoins la moitier des jeunes scolarise en region Nord sont d’origine Maghrebine…..

  4. je pense qu’il s’agit d’une seule et même affaire en fait! Le comportement de ces malades me fait fortement douter de cette histoire de pédophilie…

  5. Ses jeunes meneurs étaient arabes ou noirs (Mohamed, Fayçal …) et l’accusation de racisme me fait bien rire (c’est qu’en on a plus rien à dire :-). Parmi les récriminations de ces jeunes : pas de nourriture Hallal et ils ne s’amusaient pas assez !!!!!! Evidemment ce n’est pas de leur faute : mais celle du directeur, de la société française ou des hongrois trop racistes. J’imagine que les parents vont porter plainte avec l’aide de SOS racisme contre la Hongrie pour racisme. Mais oui il parait que les policiers hongrois n’ont pas été gentils avec nos chances pour la France 🙂 les Hongrois ont pu tester le modèle d’intégration Français

  6. je ne parlais pas de racisme des policiers hongrois mais des commentaires sur les articles de ce site, qui sentent la haine à chaque phrase.

  7. Il faut arrêter une fois pour toute avec l’angélisme bo.bo..
    Ce sont des petites frappes qui ne méritent aucunes excuses.
    Il font honte à la France (leur pays).

  8. Romero: c’est toi Philippe ?

    « tester le modèle d’intégration Français »: tu ferais mieux de tester tes programmes, j’en ai encore corrigé un aujourd’hui qui sentait le hardcode a plein nez.

    L’intégration a la francaise, c’est l’azzimilazion á outranz! C’est-a-dire qu’un immigré était au XXe siecle censé devenir, en tous points, francais, et abandonner sa culture, sa religion d’origine: sa langue principale sera désormais le francais, ses enfants porteront des noms francais de saints catholiques, etc.

    C’est ce modele qui a remarquablement fonctionné avec l’immigration asiatique par exemple, consulter á ce sujet l’excellente analyse d’Alain de Benoist.

    Cependant, comme De Benoist, on ne peut que s’interroger sur la validité de ce que propose « en échange » la France d’aujourd’hui :
    quelle religion, á part la laicité?
    quelle langue, puisque le francais moderne est de plus en plus une lingua franca?
    quelle culture, puisque désormais on évite d’enseigner tout ce qui promeut une unité culturelle (encore moins ethnique!) de la France a travers l’histoire? (voir prog. officiels de 5e : du IXe au XVe siecle, le Christianisme pese 1/5 du temps consacré á l’histoire, autant que l’Islam.)

    J’ai été enseignant, et ce n’est pas du Charpentier ou du Dufay que l’on écoutait en cours de musique, mais le dernier tube de rap commercial.
    Ce ne sont pas les tres riches heures du Duc de Berry ou l’architecture gothique (« l’art de France » au XIIe) que l’on étudiait en « arts plastique », mais plutot les élucubrations pornographiques de Koons.

    Bien sur, la Hongrie en la matiere aborde la question identitaire d’une facon totalement différente, plus spontanée, riche d’enseignements.

    Adelaide

  9. L’autre solution, c’est d’être tous européens…au moins…et si possible citoyens du monde.

    Puis, de développer aussi les communautés démocratico-sociales, comme le naturisme.

    On peut cohabiter sur le même territoire, tout en constituant des communautés très distinctes, mais toujours démocratiques.

    A chacun ses préférences, le respect du choix pour tous.

  10. je vois pas oú la question de l’identité se pose.
    Ce sont des ADOS, ce qui auront travaillé avec des ados sauront que nos specimens á la francaise sont chiants! Je ressors d’un camp d’ado de deux semaines dans le sud de la France. Ca va j’en suis ressortie vivante mais tout juste ^^ heureusement nos jeunes se sont battus entre eux donc on n’a pas eu á étouffer une guerre des nations 🙂
    Ils nous ont hurlés dessus pendant les rando, j’aurais aimé etre tres tres vieille et avoir un probleme auditif plutot que d’ecouter leur betise.
    Les colo avec des ados sont les plus difficiles á gérer autant pour les jeunes que pour les adultes (qui ont été dépassés dans ce séjour), ajouté á cela le fait qu’ils étaient á l’étranger donc ils ont du se croire tout permi. Vous avez remarqué qu’á l’étranger souvent les touristes se mettent á parler plus fort, á se sentir « tres á l’aise »car ils ne comprennent pas grand chose (alors ca ne ressemble pas á la réalité alors on est comme dans un jeu…) et on ne peut pas les comprendre non plus.
    Apres le comportement de ces jeunes est inadmissible et les parents devraient leur mettre un bon coup de pied au q plutot que de s’acharner contre l’équipe d’encadrement (j’ai lu dans un autre article du site qu’en rentrant au bercail les jeunes s’étaient plaints á leurs parents de l’encadrement… et que les parents avaient eu l’air de les suivre. S’ils savaient comment leurs chers cherubins se transforment quand ils rejoignent leur tribu d’adoturbulescents)

    Allé arrétez de tous lire á la lumiere des cultures parfois elle aveugle, parfois elle creve les yeux et parfois elle rend borgne et haineux 🙂

  11. Je reste sur ma faim concernant le papier : ce sont des enfants du lycée français, des enfants en échange entre deux lycées ? « selon plusieurs media hongrois » Lesquels ? Quelles images pedopornographiques ? En salle de classe ou dans la rue ? C’est allé chez le procureur, mais quelqu’un a-t-il été mis en examen ? Si la procédure est différente en Hongrie, j’aimerais bien le savoir aussi. Il n’y a pas de secret de l’instruction ou de présomption d’innocence ? En tous cas le Magyar Hirlap n’a pas beaucoup de déontologie si son rôle consiste à colporter les ragots à des milliers de kilomètres.

    En gros pour caricaturer, il paraît que 3 jeunes auraient tabassé leur prof parce qu’ils l’auraient considéré comme pédophile. La calomnie, une fois lancé ne s’arrête plus. Il en restera forcément quelque-chose. C’est une accusation grave qui peut briser un enseignant. Son nom n’est pas écrit mais dans le petit milieu des francophones de Budapest, on ne doit parler que de lui. Il peut faire ses valises ou changer de métier même s’il est complètement innocent.

    Un journal n’est pas une usine à ragot ! Il aurait fallu écrire une brève du genre « selon l’agence de presse Hongroise MTI, un homme de nationalité française a été légèrement blessé dans le centre de Budapest par 3 jeunes adolescents français pour des mobiles encore non éclaircis. Ceux-ci ont été entendus par les autorités françaises qui en vertu d’un accord bilatéral franco-hongrois, seront chargés de l’enquête ».

    Soyez piquant, mais avec déontologie. Flatter les plus bas instincts de l’homme pour avoir des lecteurs est une tentation à laquelle un journal qui se respecte devrait toujours savoir résister.

    Quant au métier d’enseignant, il faudrait me payer des fortunes pour que j’accepte de risque de me voir traîné dans la boue et physiquement agressé par ce qui n’est( peut-être ) que des petits merdeux mal élevés de 13 ans, peu importe leur couleur de peau. Si une partie des jeunes ne veut pas être éduquée par le savoir et l’école, qu’elle ne se plaigne pas d’être éduqués à coup de matraque et de teaser par la police plus tard. Le but de l’école est justement d’éviter ça ! Victor Hugo disait « si vous voulez éviter qu’on coupe des têtes, commencer à mettre quelque-chose dedans ».

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