La rébellion de la Magyar Gárda

Deux jours après la dissolution officielle de la Magyar Gárda, l'organisation n'a pas manqué de faire parler d'elle. Victimisée par la décision de la Cour d'appel de Budapest, elle a réussi un gros "coup" - du moins médiatique - en arrivant à réunir autour d'elle quelques milliers de sympathisants, dans un espace surprise qui gêna particulièrement les opérations policières.
La vie s'est arrêtée plus de 4 heures au centre de la capitale, tout autour de Deák tér, d'Andrássy út à Astoria. Samedi 17h, Erzsébet tér, sur la pelouse de l'espace privé du Gödör Klub. D'ordinaire c'est la jeunesse un peu bobo de Budapest qui s'y prélasse. Mais ce samedi, la population avait soudainement changée. Les "soldats" de la Magyar Gárda ne sont d'ailleurs pas aussi jeunes que ce que les dirigeants de Jobbik affirmaient il y a deux ans, à sa création. Quelques 200 membres sont d'abord arrivés "en civils" pour ensuite se vêtir à la manière des Croix Fléchées. Entourés d'un . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

François Gaillard

Cofondateur de Hulala et ancien membre de la rédaction