Les mouvements d’extrême-droite vont finalement pouvoir parader à Varsovie dimanche lors du centenaire de l’indépendance polonaise lors d’une grande marche qui doit réunir cent mille personnes. L’Etat va peiner à assurer la sécurité alors qu’il doit faire face à une grève des fonctionnaires de police et l’armée pourrait être réquisitionnée.
L’imbroglio politico-juridique se poursuit en Pologne autour de la fête nationale du 11 novembre qui célèbre cette année le centenaire de l’indépendance de la Pologne. Dernier coup de théâtre en date, l’interdiction de parades d’ultranationalistes dans la capitale Varsovie et à Wrocław dans le sud-ouest du pays, a été annulée par la Justice.
La Marche de l’Indépendance organisée depuis plusieurs années par des organisations d’extrême-droite va cohabiter avec les participants de la « Marche Blanc-Rouge » (Biało-Czerwony Marsz) du gouvernement. « Nous invitons tous les Polonais à participer », a indiqué le gouvernement mercredi soir, à condition que ceux-ci n’affichent que des symboles nationaux et pas de symboles néofascistes.
L’armée à la rescousse ?
Des dizaines . . .
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