À l'occasion de l'anniversaire des trente ans de la Révolution de velours, déclenchée à Prague le 17 novembre 1989, Le Courrier d'Europe centrale est parti à la rencontre de celles et ceux qui l'ont faite. Entre le passé et le présent, les succès et les échecs, ils font le bilan de trois décennies et l'état des lieux de la situation politique actuelle en République tchèque.
Prague, correspondance - "Avant, on pouvait dire que c'était la faute aux Allemands qui nous avaient détruits, qu'on était une colonie russe, mais maintenant, ça fait trente ans qu'on est libres, on ne peut plus rejeter la faute sur qui que ce soit, c'est nous qui la faisons, cette Tchéquie !", tonne l'écrivain Jáchym Topol lors d'une discussion entre vétérans de la Révolution de Velours de 1989 à la bibliothèque Václav Havel dans le centre de Prague. La cinéaste Olga Sommerová s'exclame que "la démocratie est menacée aujourd'hui". Avec les populistes Miloš Zeman et Andrej Babiš aux commandes du pays, la soirée de souvenirs devient vite une discussion . . .
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