Le traditionnel bilan des cent premiers jours du pouvoir sert généralement à deviner comment va se dérouler la suite pour le nouveau gouvernement. Dans le cas du gouvernement d’Andrej Babiš, il est nécessaire de préciser que, cent jours, c’est une période bien plus longue que son espérance de vie de départ. Car le cabinet n’a pas la confiance du parlement, il n’a pas la légitimité. La seule chose dont il ne manque pas, c’est de l’assurance. Il se comporte en effet comme une famille en visite d’un appartement qui, non seulement ne se dépêche pas de partir, mais qui en plus commence déjà à l’aménager . . .
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