Après 120 jours de mobilisation, le mouvement de contestation demandant le départ de Loukachenko et la tenue de nouvelles élections au Bélarus reste vigoureux. Entretien avec Tatyana Shukan, sur les métamorphoses de ce mouvement, contraint à l'adaptation permanente face à une répression policière toujours plus violente. Propos recueillis par Gwendal Piégais.
Tatyana Shukan est lectrice de langues et civilisation russes à l’Université Paris Sorbonne et post-doctorante au Centre d’Étude de la Vie Politique à l’Université libre de Bruxelles. Elle est l'auteure d'une thèse intitulée « Contester ou soutenir le pouvoir : action collective et militantisme dans des mouvements de jeunesse en Russie et en Biélorussie ». Depuis le début du mouvement, elle a effectué plusieurs séjours à Minsk, où elle s'est rendue auprès des manifestants . . .
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