« Szabadságot Budaházynak ! »

Samedi après-midi, quelques 200 manifestants ont manifesté aux cris de "Szabadságot Budaházynak !" ("Liberté pour Budaházy") sur Vörösmarty tér pour demander la libération du plus fameux des "prisonniers politiques" hongrois, l’activiste d’extrême-droite, György Budaházy, dont la détention a été prolongée de deux mois, jusqu’au 19 août, par le tribunal de Budapest.
Les manifestants étaient soutenus par deux grandes figures du mouvement nationaliste : la députée Jobbik Krisztina Morvai et László Toroczkai, leader du Mouvement des 64 Comtés HVIM. Pour protester contre ce qu’ils considèrent être des "procès spectacles" à l’encontre des activistes d’extrême-droite, Jobbik et d’autres forces nationalistes hongroises tiendront une manifestation d’un genre peu commun : Il s’agira d’un sit-in dans une cage, douze heures par jour pendant sept jours, à compter de mercredi matin.

A 41 ans, l’homme a déjà un long passé de subversion derrière lui. Parmi beaucoup d’autres faits d’armes, Budaházy avait organisé en avril 2002 le blocage du pont Erzsébet à Budapest pour contester la victoire des . . .

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).