Les belles images de solidarité témoignées par le peuple hongrois envers les victimes de la boue rouge issue de la Magyar Aluminium pourraient laisser la place à une réalité locale beaucoup moins flatteuse…celle de la corruption.
Selon des sources locales, des organisations destinées à gérer l'après-crise liée de l'accident industriel d’Ajka utiliseraient les budgets publics de façon scandaleusement gaspilleuse. Par exemple : chaque collaborateur de la commission juridique toucherait pas moins de 25.000 HUF par heure. Leur tâche éreintante revenant par ailleurs à tenter de convaincre les victimes de revoir à la baisse les indemnités réclamées…
Cette même commission aurait facturé ses services pour un montant total de 69 millions de HUF pour une période d’un mois. Une somme évidemment payée par les contribuables, dont beaucoup ont déjà généreusement fait des dons aux victimes de l’usine MAL. Son secrétariat aurait aussi profité de l’aubaine pour rééquiper son parc informatique pour la modique somme de 34 millions de HUF.
Beaucoup plus grave encore, les terrains qui accueilleront les nouvelles habitations – des terres cultivables . . .
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